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DIALOGUE INTER-MALIEN : M.LAMAMRA «ESPERE» QUE LES PARTIES MALIENNES SAISIRONT LA «CHANCE HISTORIQUE» DE SIGNER L’ACCORD D’ALGER

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Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a émis, mardi 15 avril 2015, à Alger, « l’espoir» de voir toutes les parties maliennes saisir la «chance historique» et travailler de «bonne foi» à la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, paraphé à Alger le 1er mars dernier par les parties maliennes.

«Le Conseil de sécurité des Nations Unies a qualifié l’accord d’Alger de chance historique pour le Mali. Nous espérons ainsi que toutes les parties maliennes sauront saisir cette chance historique de travailler de bonne foi à la mise en ouvre de l’accord», a indiqué M. Lamamra dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec la ministre nigérienne des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, Aicha Kané Boulama.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait demandé instamment vendredi dernier aux mouvements politico-militaires du Nord du Mali, qui n’ont pas signé l’accord d’Alger, de le faire sans délai afin de résoudre la crise, rappelle-t-on.

Selon M. Lamamra, une équipe de médiation internationale se réunira mardi soir et mercredi (demain) afin, a-t-il expliqué, «d’évaluer toute la situation et donner l’impulsion qu’il faut au processus de paix au Mali pour aller de l’avant».
«C’est le résultat et l’application sur le terrain qui comptent», a souligné le ministre, précisant à ce propos qu’ «il faut véritablement que toutes les promesses de cet accord soient tenues et se réalisent sur le terrain car il y a des obligations pour les parties maliennes, pour la communauté internationale et la Médiation».

Il a expliqué aussi que dès l’instant où l’accord sera signé, la Médiation se transformera en comité de suivi pour assumer les responsabilités (prévues par l’accord) afin de stimuler, a-t-il dit, la «bonne volonté» des uns et des autres et aller vers une application (de l’accord) «qui bénéficiera d’abord et avant tout aux populations de ces régions (du Mali)».

Les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans la région Nord du Mali avaient paraphé le 1er mars dernier à Alger un accord de paix et de réconciliation sous la supervision de la Médiation internationale, conduite par l’Algérie, en tant que chef de file.

Le document a été paraphé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés dans la plateforme d’Alger (le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) et par l’équipe de la médiation conduite par l’Algérie. Cependant la Coordination des mouvement de l’Azawad (CMA) regroupant (le Mouvement national de libération de l’azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’azawad (MAA) a demandé « une pause » pour consulter leur base militante avant de parapher le document.